disait qu'on pouvait y avoir une formation dans l'informatique.
Je suis arrivé à Montigny les Metz en Janvier 1969 jusque Mars 1970 au Centre d'Instruction du Service de Santé (CIISS N°2). C'était plus sympa et détendu. après mes classes et le peloton de caporal, j'étais affecté à l'instruction du tir et de l'auto école. J'étais nommé caporal puis caporal-chef. Le soir, on sortait avec les copains...
Je partais ensuite pour Orléans à l'École des Sous-Officiers du Service de Santé (ÉSOSS). Là, c'était sérieux et studieux
C'était une période charnière pour le Service de Santé qui allait changer ses offres d’engagement... nous avons donc été bloqués 14 mois pour nous voir offrir une formation accélérée et intensive de 9 mois au lieu de 2 ans. C'est là que je changeais d'optique pour préférer les soins plutôt que l'administratif et travaillais d’arrache-pied pour obtenir le diplôme d'État d'infirmier. J'ai terminé 11ème sur 35 (dont 27 reçus) et j'ai choisi les commandos à la surprise de mes formateurs. Mais je savais que mon choix était judicieux car les autres affectations étaient trop statiques dans des infirmeries de corps de troupe, trop monotones.
Arrivé à Givet avec mon paquetage, il y avait 50 cm de neige !
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| insigne du béret |
Je me présentais au chef de corps, le Lieutenant-Colonel Thomas qui me demanda pourquoi, étant si bien classé, j'avais choisi les commandos que tout le monde fuyait, à moins d'y être contraint (les derniers du classement ou recalés). Je lui répondis que le travail dans un centre d'entrainement Commandos devait être plus intéressant et sur le terrain par rapport aux différents régiments où les journées devaient être bien ennuyeuses. Il me répondit que sur ce point on allait être copains, mais "vous penserez à passer chez le coiffeur !" Je ne regrettais pas mon choix. Le travail était passionnant et tellement varié.
je pris possession de ma chambre à l'hôtel des sous-officiers qui en comportait un vingtaine au dessus du PC Commandement et en dehors de la caserne. Tous les bâtiments sauf le Mess étaient des baraques Filhod rapatriées d'Algérie après la guerre éponyme.
Elles étaient très fonctionnelles et confortable. Les militaires voulaient laisser le fort Charlemont en l'état. Le Mess était dans l'ancienne caserne Mangin.
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| la Roulette - hauteur de 40m à 0... |
Je me souviens des interventions de nuit avec mon équipe, prenant en charge un soldat en difficulté et blessé sur une paroi rocheuse (de l'ardoise) à 700 mètres d'altitude, encordés et faisant une intervention très précise, les soignants obéissant à mes ordres pour un travail dangereux, minuté et bien rodé. C'était autre chose que mon idéal d'infirmier en blouse blanche dans un hôpital, mais quel job !!!...
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| J'ai été breveté commando |
Je faisais souvent appel aux hélicos dont les pilotes étaient preneurs à cause des primes pour aide au Service de Santé et j'avais droit à quelques balades au dessus de Ardennes pour me remercier.
Ma fonction d'Infirmier-Major me donnait une position importante parmi les Officiers, Sous-Officiers et
homme du rang, je faisais également médecine aux familles de militaires de carrière. Les officiers (même le Colonel) ne m'appelaient pas par mon grade, mais disaient "Mr le Major"...
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| les marches commando |
C'était ma jeunesse et quelle belle époque !






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